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11/07/2024  |  Data

France Vélo signe le contrat de Filière avec le gouvernement

Ce contrat a pour objectifs principaux de développer la pratique du vélo, de poursuivre la construction d’infrastructures et de relocaliser la fabrication de cycles en France.

Le contrat entre France Vélo, représentant de la filière économique du vélo en France, et le gouvernement, a été signé le 28 juin. Ce contrat de filière s’inscrit dans le cadre du plan vélo et marche 2023-2027. Les mesures touchant à l’industrie du cycle s’étirent même jusqu’en 2030. 

Ce nouveau cadre a pour objectif avoué de « favoriser les coopérations entre les acteurs économiques du vélo pour renforcer et valoriser l’ensemble de l’écosystème français. » Plus concrètement, le contrat de filière s’articule autour de 5 axes : « attractivité de la destination France » ; « réindustrialisation et innovation » ; « attractivité des emplois et formations » ; « évaluation et communication » et « transition écologique ».

A partir de là, 6 objectifs, déclinés en 22 projets, avec des effets d’entrainement attendus sur l’écosystème du vélo en France ont été définis. Au niveau de l’industrie d’abord : assembler au moins 2 millions de vélos en France d’ici à 2030 (645.000 en 2023) dont 1,4 million d’ici à 2027 ; fabriquer 300 000 cadres dans notre pays ; relocaliser en Europe la fabrication de certains composants clés (batteries, moteurs) ; doubler le nombre de salariés dans l’industrie nationale du cycle pour arriver à au moins 100 000 emplois et aboutir à la création d'un label vélo éco-responsable.

Pour atteindre ces objectifs, le contrat de filière prévoit la création d’un « comptoir industriel unique ». Son rôle : identifier les projets porteurs, faciliter les mises en relation entre industriels, y compris avec des entreprises d’autres secteurs (automobile, aéronautique, électroménager), et enfin leur apporter un soutien financier pendant la phase de maturation du projet.

La construction en France d’usine pour développer l’assemblage des vélos et VAE sera également favorisé par des appels à projet pour un montant total de 55 millions d'euros en 2024  en 2024. Enfin, un soutien aux start-ups du vélo et plus largement des mobilités douces figure parmi les projets prioritaires. Des groupes de travail vont se mettre en place pour préciser ces projets qui sont encore parfois un peu généraux. 

Le développement des infrastructures est aussi au centre de ce contrat de filière. Premier objectif : arriver à 100 000 km de pistes cyclables en France. A cela doivent s’ajouter d’autres infrastructures de service comme la création de hubs multiservices et multimodaux (stationnement, entretien, réparation, achats d’accessoires…) partagés avec d’autres moyens de transport décarbonés ou la labélisation de 20 000 établissements « Accueil vélo » à l’horizon 2030. Avec au bout, l’ambition de faire de la France la « première destination de vélo tourisme en Europe ».  

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