Fabien Canu: “Un projet marketing est incontournable pour l'Insep”
En 2024, les Jeux olympiques et paralympiques de Paris marqueront la fin de la plupart des contrats signés à l’époque. Situé dans le bois de Vincennes, à l’Est de Paris, l’établissement dédié au sport de très haut niveau, qui fera office de base arrière à une partie des athlètes tricolores lors des Jeux, repart dans un nouveau programme. Fabien Canu, le directeur général de l’Insep, dresse pour SportBusiness.Club un bilan marketing de l’Institut et se projette sur la prochaine olympiade 2025/2028.
Pourquoi un plan marketing pour l’Insep ?
Fabien Canu : « Le projet marketing est incontournable pour un établissement comme l’INSEP. Nous avons besoin de moyens, donc nous sommes à la recherche de ressources autres que celles de l’État. Et dans le cadre des Jeux à Paris, c’était l’occasion d’avoir de nouveaux partenaires ».
Qui sont ces partenaires ?
F.C. : « Nous en avons cinq principaux : Adidas, historiquement, mais aussi Danone, Konica Minolta, Toyota et Visa. Notre objectif est de les satisfaire afin de pérenniser ces contrats. Le programme actuel se passe bien, mais l’enjeu c’est l’année prochaine car la plupart des accords arrive à échéance en 2025. Nous discutons avec eux pour une poursuite sur la période 2025/2028. Quelques-uns, mais très peu, arrêteront : ils n’étaient là qu’en raison de Paris 2024. Les autres souhaitent continuer. Il y a eu de véritables échanges ».
Comment ces partenaires ont-ils été choisis ?
F.C. : « La priorité est que les sportifs s’y retrouvent. Par exemple, Danone, au travers de sa marque HiPRO, distribue ses produits aux athlètes de l’Insep. Toyota met à disposition des voitures et des vélos connectés, ce qui permet de se déplacer plus facilement sur le site. Tous sont habillés par Adidas. Donc, ce ne sont pas seulement des ressources financières qui entrent dans notre budget ».
Quels sont ceux qui arrêteront après 2025 ?
F.C. : « Je ne peux pas le dire, malheureusement. Mais normalement, un seul des partenaires ne devrait pas poursuivre. Dès le début, il nous avait signalé qu’il n’était là que pour les Jeux ».
Visez-vous des secteurs d’activité en particulier ?
F.C. : « Nous avons cinq gros partenaires et nous ne voulons pas en avoir trop non plus. Je n’ai pas de secteur particulier privilégié, puisque nous avons déjà de l’automobile, des équipements sportifs… (il réfléchit). Peut-être la téléphonie mobile pour améliorer notre réseau ici : ça ne passe pas toujours très bien. Ou alors le secteur de l’assurance. Sinon nous avons tout ce que nous voulons ».
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