L’empreinte carbone des Jeux 32 % supérieure aux prévisions du COJOP
Celui-ci estime que l’empreinte carbone réelle de l'événement devrait excéder de 32 % les prévisions établies par le COJOP, avec 2,105 millions de tonnes d'équivalent CO2 émises (contre 1,580 million de tonnes prévues), tout en s'établissant à un niveau inférieur de 36 % à celui des Jeux de Londres 2012 (3,5 millions de tonnes). Ainsi, et malgré l’impact des déplacements des fans internationaux, « Paris 2024 devrait être l’édition olympique moderne à l’impact carbone le plus faible », indique The Shift Project.
« Les seuls déplacements des visiteurs internationaux devraient engendrer environ 1,1 million de tonnes d’équivalent CO2. Si l’on ajoute à ces émissions les déplacements nationaux, l’impact carbone des déplacements pourrait dépasser 1,2 million de tonnes de CO2e (les équivalents CO₂, ou CO₂e, sont une unité de mesure visant à uniformiser l’effet climatique des différents gaz à effet de serre). C’est plus de deux fois le budget carbone annoncé par Paris 2024 pour son volet déplacements (540 000 tonnes de CO2e), et cela représente plus des deux-tiers du budget carbone total fixé par les organisateurs (1,58 million de tonnes de CO2e) », selon le rapport.
Le COJOP ambitionne de son côté de réduire par deux l’impact environnemental des Jeux de Paris 2024 par rapport à ceux de Londres 2012 et s’appuie à cet effet sur plusieurs de ses partenaires, dont le fournisseur d'énergie EDF, qui alimente notamment l’ensemble des épreuves raccordées à son réseau en énergie renouvelable et n’utilisera pas de diesel (contre 4 millions de litres pour les Jeux de Londres).
- Pour consulter le rapport « Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 : faire face au défi climatique et énergétique des déplacements internationaux » publié par The Shift Project, cliquez ici.
Grands événements sportifs internationaux : le choix du mode de transport parmi les facteurs participant à l’empreinte carbone des supporters
- The Shift Project identifie trois facteurs principaux participant à l’empreinte carbone liée aux déplacements des supporters internationaux dans le cadre de grands événements sportifs :
- le nombre et la provenance des spectateurs ;
- la distance parcourue ;
- le mode de transport utilisé.
- Dans le cadre des JOP de Paris 2024, « un spectateur allemand qui se déplacerait en train génèrerait ainsi 850 fois moins d’émissions qu’un spectateur américain qui se déplace en avion », indique le think tank.
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