Le Comité International Olympique va élire son nouveau président

Le Comité International Olympique (CIO) élira son prochain président lors de la 144e Session qui se tiendra du 18 au 21 mars 2025 en Grèce. Sept candidats sont en lice pour succéder à Thomas Bach, dont le mandat s'achève après 12 ans à la tête de l'institution.
Parmi les sept candidats pour succéder à l’Allemand, on trouve S.A.R. le Prince Feisal Al Hussein de Jordanie et Kirsty Coventry du Zimbabwe. Morinari Watanabe représente le Japon. Le Royaume-Uni présente lui deux candidats : Johan Eliasch et Lord Sebastian Coe. En tant que président du comité d'organisation (LOCOG), ce dernier a joué un rôle crucial dans l'organisation des Jeux Olympiques de Londres en 2012, considérés comme un succès.
Juan Antonio Samaranch, candidat espagnol, porte lui un nom lourd de sens dans l'histoire du CIO. Son père, Juan Antonio Samaranch Sr., a présidé le CIO de 1980 à 2001. Samaranch fils, membre du CIO depuis 2001, a lui gravi les échelons de l'organisation, occupant notamment le poste de vice-président.
Focus sur la candidature française
Élu membre du CIO en 2022, David Lappartient, actuel président de l'Union Cycliste Internationale (UCI) et du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) est le septième et dernier candidat. En épluchant son programme, on relève plusieurs points, notamment la volonté d’atteindre la parité parmi les membres du CIO d'ici 2036. L’actuel président du conseil départemental du Morbihan propose aussi de réfléchir à un léger accroissement du nombre de membres du CIO issus de la commission des athlètes.
L’homme politique français souhaite restreindre le nombre de commissions. “Les commissions jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement du CIO. Composées de membres représentant toute la diversité du Mouvement olympique, elles permettent des débats de qualité et de fournir des conseils avisés et des propositions à la commission exécutive ou à la Session. Néanmoins, le très grand nombre de commissions et la composition très large de ces dernières ne permettent pas toujours d’atteindre le niveau d’efficacité souhaité.”, explique-t-il dans son programme.
Le Morbihannais propose d'explorer de nouveaux horizons pour les Jeux Olympiques, en envisageant leur organisation sur le continent africain. Enfin, conscient des défis climatiques majeurs auxquels nous faisons face, assurer l’avenir des Jeux Olympiques d'hiver ferait partie intégrante de son quotidien.
En cas d'élection, David Lappartient s'engage à quitter ses mandats politiques et à ne pas se représenter à la présidence du CNOSF et de l'UCI, pour se consacrer pleinement à la direction du CIO.
L'élection, qui se déroulera à bulletins secrets, pourrait nécessiter plusieurs tours de scrutin jusqu'à l'obtention d'une majorité absolue.