Remise des clés du village olympique au comité d'organisation
2.807 logements construits sur 330.000 m2 de surfaces de plancher et sur 52 hectares. 41 architectes mobilisés. Un budget total de 2 milliards d’euros financés à hauteur de 646 millions par les pouvoirs publics. Voilà pour les chiffres principaux éclairant cette étape importante à 5 mois de la cérémonie d’ouverture des JO.
Emmanuel Macron a inauguré ce mercredi 28 février 2024 officiellement ce village dédié aux athlètes le temps des compétitions, construits sur les communes de St Denis, Saint Ouen et l’Ile Saint Denis, et qui sera livré à l’habitat à l’été 2025. Il faudra aménager les appartements dans ce laps de temps pour les rendre habitables au quotidien, en installant notamment des cuisines et en modifiant quelques aménagements intérieurs dont des cloisons.
Près d’1/3 des appartements seront vendus en accession à la propriété, les 2/3 entrant dans le parc du logement social pour un quartier qui abritera environ 6.000 personnes et 6.000 salariés dans les surfaces consacrées aux bureaux.
Le président de la République mettra en avant « La France, nation de bâtisseurs capable de livrer dans les délais un impressionnant village olympique et de rénover Notre Dame en 5 ans » explique-t-on à l’Elysée. Il soulignera « la capacité des entreprises françaises à atteindre et même dépasser les objectifs assignés au BTP à horizon 2030 » dans le cadre de la planification écologique.
Il s’agit pour l’Etat « d’un véritable manifeste de la ville bas carbone de demain » avec la promesse de la réduction du bilan carbone à hauteur de 47 % sur l’ensemble du cycle de vie des constructions par rapport à un projet classique de 2020.
1.749 entreprises issus de 70 départements ont été fournisseurs de ce vaste chantier dont 1.361 TPE et PME. 3.700 ouvriers et compagnons ont travaillé à la construction de ce village dont 1.900 bénéficiaires de dispositifs d’insertion venant à 60 % du département de Seine Saint Denis.
La construction du village olympique a inspiré une loi actuellement à l’examen au parlement pour lutter contre les propriétés dégradées et accélérer les procédures d’aménagement dans les opérations d’intérêt national. « Cette méthode, on veut l’appliquer dans les 22 premiers territoires engagés pour le logement » confie l’Elysée.