Les Alpes françaises seules en piste pour l’organisation des JO 2030
« Aujourd’hui, nous avons été retenus par le CIO pour le dialogue ciblé et nous sommes les seuls », se réjouissait ce soir en conférence de presse David Lappartient, le président du CNOSF. Les autres pays candidats à l’organisation des jeux, Suisse, Suède et Etats-Unis ont été éliminés. Le CNOSF, le Comité Paralympique Français et les deux régions alpines françaises – Auvergne-Rhône-Alpes et PACA - qui portent la candidature depuis 5 mois ont maintenant 6 mois pour peaufiner le dossier des « Alpes françaises », le nom qui servira d’étendard aux JO de 2030. La décision finale d’attribution sera prise par le CIO en juillet 2024.
Quatre « clusters » accueilleront les épreuves, 2 dans les Alpes du Nord et 2 en région PACA autour de Briançon et à Nice pour les sports de glace. Les porteurs de la candidature mettent en avant « l’héritage des JO d’Alberville ». Comprendre que peu de nouveaux équipements sportifs seront à construire en dehors du site des sports de glace dans la préfecture des Alpes-Maritimes.
Il en va différemment des d’infrastructures de transport. Les Alpes du sud bénéficieront de nouvelles liaisons routières et ferroviaires. Dans les Alpes du Nord, Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, promet la construction « d’ascenseurs valléens » dont le premier pour Courchevel-Méribel. Objectif : inciter les touristes à laisser leurs voitures dans les vallées.
Se pose enfin, la question du budget des jeux. Celui des jeux de 2030 ne sera bouclé qu’avec le dossier final, l’an prochain. En attendant, les porteurs de la candidature soulignent que « 17 partenaires des jeux de Paris 2024 ont manifesté leur intérêt pour 2030 » et que « 50 grands groupes français se disent intéressés. »