Les revenus des 36 clubs professionnels de basket progressent
Les revenus d’exploitation ont progressé de 15% à un record de 160,7 M€, dont 111,5 M€ (+ 19,1 %) pour la Betclic Elite, lors de la saison 2022/23.
Cette hausse des recettes n’empêche pas les clubs de Betclic Elite de générer une perte nette cumulée de 5,4 M€ au 30 juin 2023, dont une grande partie incombe à deux clubs, l’Asvel ( 3,1 M€) et le Limoges CSP (742.000 €). La saison précédente la perte de la Betclic Elite était déjà de 2,7 M€.
Le sponsoring représente 45 % des recettes du championnat, les recettes de match 24 % et les subventions 16 %. A l’inverse, les salaires bruts constituent le 1er poste des charges d’exploitation (32 %) à comparer avec les 37 % en Top 14 de rugby et 41 % en ligue 1 de football.
La Pro B présente elle une perte nette cumulée de 1,2 M€ (- 189 K€ la saison précédente) pour des revenus d’exploitation en hausse de 6,3 % à 49,2 M€.
« La saison 2022-2023 est celle qui vient confirmer le rebond observé lors de la saison 2021-2022, postérieurement à la crise sanitaire Covid-19. Elle a été marquée par un engouement exceptionnel du public, matérialisé par une progression substantielle des recettes de match. Au-delà de l’impact du phénomène « Wembanyama », cela atteste du niveau d’attractivité et de compétitivité sportive des clubs membres de la LNB » a déclaré Patrick Hianasy, Président de la Direction Nationale du Conseil et du Contrôle de Gestion de la Ligue Nationale de Basket.
Pour le président de la direction nationale du conseil et du contrôle de gestion, « les premiers mois de la saison 2023-2024 sont très encourageants quant au maintien de la fréquentation des salles et l’engouement pour le basket professionnel français. Il conviendra d’être vigilant sur l’atteinte des objectifs de sponsoring privé, au risque de faire face à des accidents économiques, pouvant porter atteinte à l’équité de la compétition. Dans un contexte macroéconomique tendant à se durcir, la rigueur au niveau des dépenses est nécessaire afin d’assurer l’équilibre économique tout en maintenant une compétitivité sportive. »