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24/04/2025  |  Collectivités

Le secteur du tourisme s’engage dans la sobriété hydrique

Face à la multiplication des épisodes de sécheresse et à la pression croissante sur la ressource en eau, le ministère du Tourisme annonce ce jeudi la signature de plusieurs plans de sobriété hydrique par les principales fédérations du secteur.

Présentés à l’occasion du deuxième anniversaire du Plan Eau, ces plans couvrent l’hébergement, la restauration, les activités de plein air et les lieux de loisirs. L’objectif : réduire de 10 % les prélèvements d’eau d’ici 2030. Chaque filière s’engage à mieux mesurer et piloter ses consommations, à sensibiliser professionnels et visiteurs, et à renforcer la coopération avec les territoires. « Le tourisme sportif ce sont 11 millions de pratiquants en France et 24000 entreprises souvent de très petite taille. C’est donc tout naturellement que notre filière s’inscrit dans ce plan de sobriété hydrique, au travers d’une action ambitieuse inscrite dans une feuille de route avec un plan d’actions à trois ans. » souligne Julien GAUTHIER, président de la commission Tourisme Sportif de l’UNION sport & cycle 

« Notre ambition est claire : faire de la France la première destination touristique durable, inclusive et innovante d’ici 2030... Ensemble, faisons de nos territoires des destinations résilientes, attractives et sobres en eau », a déclaré Nathalie Delattre, ministre déléguée chargée du Tourisme, saluant une mobilisation « exemplaire » des acteurs du secteur.

Les plans de sobriété, coordonnés par la Direction générale des entreprises (DGE) et la Confédération des acteurs du tourisme (CAT), rassemblent une large coalition, notamment pour les sports et activités de pleine nature. Sont signataires dans ce domaine : 

  • Domaines skiables de France 

  • Union Sport & Cycle (USC) 

  • Fédération française de golf 

  • Groupement des entrepreneurs de golf français 

Ces fédérations s'engagent à structurer une gouvernance dédiée à la gestion de l’eau, désigner des référents "eau", déployer des outils de mesure, et concilier performance économique et transition écologique.  

Pilotée par le Comité de filière tourisme, cette démarche marque un tournant décisif pour adapter le tourisme français au changement climatique, sans sacrifier l’expérience des visiteurs. 

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